La Fédération française de masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs (FFMKR) a publié cet été une étude sur l'accès aux soins en kinésithérapie en France.
Son but : évaluer l'adéquation entre l'offre et le besoin sur les territoires. Selon cette étude, l'offre de soins est soumise à de fortes tensions. Seuls 32 % des professionnels sont en effet en capacité de donner un rendez-vous rapidement pour une urgence ou une maladie chronique. Et ce, dans un délai moyen de 3 jours pour un soin rapide et de 10 jours pour un soin chronique.
Pour remédier à cette situation, la FFMKR préconise notamment d'autoriser l'accès direct des patients au kinésithérapeute pour lui permettre de hiérarchiser la priorité des prises en charge, de supprimer la prescription quantitative afin de laisser le kinésithérapeute déterminer le nombre de séances nécessaires et de lui permettre de prescrire l'activité physique adaptée (APA).